Monsieur chinchilla, ou Tilou pour les intimes, s'est éteint aujourd'hui à l'âge honorable de 7 ans et demi.
Il a passé trois nuits au vétérinaire. Rien à faire. Il ne respirait plus par lui-même.
Il était traité comme un roi, ce qu'il croyait parfois être, mais il était surtout entouré d'amour (et de bois de pommier!). On ne connaîtra jamais l'ampleur de l'attachement qu'on peut avoir envers une aussi petite bestiole que lorsqu'on en adoptera une dans son chez-soi. Je crois que vous, par-dessus tout, communauté amoureuse de ces bibittes à poil, comprendrez.
Le départ d'un compagnon est extrêmement difficile. Toutefois, il faut se dire qu'il a vécu une vie longue et, je l'espère, heureuse. Avant son départ, il a mordillé mon doigt tendrement, comme il le faisait lorsqu'il voulait de l'attention. L'a-t-il fait en guise d'aurevoir? Je l'ignore, mais j'aimerais croire que ce geste était pour lui une dernière parole, un dernier souffle pour moi.
Repose en paix mon petit bébé. Là où tu es, je ne pourrai jamais plus te chicaner parce que tu gruges tes barreaux ou parce que tu t'enfuies de ta cage pour aller explorer des racoins de mon appartement. Tu es maintenant libre et sans douleur.
Je t'aimerai toujours. Tu ne seras certainement pas le dernier chichi dans ma vie.